Arrivés à Istanbul en fin de journée, nous avons choisi de nous garer un peu en retrait du centre-ville pour rejoindre le cœur de la métropole en transport en commun. Le trajet en bus, malgré la foule, nous a plongés dans l’ambiance sur-animée de la ville.
Après une promenade dans un quartier bondé, nous avons enfin trouvé un restaurant typique où nous avons goûté de délicieux lahmacun et kebap, nos premières expériences de la cuisine turque.
Pour terminer la soirée en beauté, nous avons acheté des gâteaux à emporter que nous avons savouré le long du Bosphore, le détroit reliant la mer Noire à la mer de Marmara.
Le lendemain, désireux d’éviter les foules, nous avons entamé notre journée dès l’aube. Notre première étape fut le Bazar aux Épices. Arrivés à l’ouverture, nous avons presque eu le bazar pour nous seuls. Nous nous sommes laissés tenter par des épices, bien que la note se soit révélée salée, sans mauvais jeu de mots.
Nous avons poursuivi par la Mosquée Soliman, un édifice impressionnant construit entre 1550 et 1557. Sa silhouette, coiffée de quatre minarets, se dresse fièrement dans le paysage urbain. Après avoir revêtu les tenues appropriées (pour les femmes, il faut couvrir les cheveux, et tous doivent retirer leurs chaussures), nous avons pénétré à l’intérieur. La hauteur vertigineuse sous le dôme et l’absence de mobilier nous ont laissé une impression d’espace et de grandeur.
Avant d’arriver à la Mosquée Soliman, nous avions pris un mauvais virage. Heureusement, un homme assis dans un café voisin nous a aimablement indiqué la bonne direction. En repassant devant l’établissement, nous avons fait une halte pour savourer un véritable thé turc.
En reprenant notre route, nous avons atteint le Grand Bazar. En milieu de matinée, les allées étaient animées, mais nous avons été agréablement surpris de ne pas être harcelés par les vendeurs qui nous laissaient parcourir les stands à notre rythme.
Notre périple nous a ensuite menés devant Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue, deux incontournables d’Istanbul. La foule de touristes était si dense que nous n’avons pas eu le courage d’attendre des heures pour entrer. Nous avons donc admiré leur splendeur de l’extérieur et nous allons prévoir de revenir à une période moins fréquentée.
Le palais de Topkapi, qui était notre prochaine étape, était également pris d’assaut par les visiteurs et nous n’avons pas pu le visiter.
Notre prochain arrêt fut la Tour de Galata, une structure impressionnante construite en 1348.
Pour une pause sucrée, nous avons dégusté des baklavas, puis nous avons repris la direction de notre parking, où nous avions difficilement négocié un créneau de stationnement de 24 heures avec le gérant, la veille.
Pour quitter la ville, nous avons traversé le pont menant au continent asiatique, où nous vivrons de nouvelles aventures dans les semaines à venir.