Selçuk est une ville de Turquie au sud d’Izmir qui est célèbre par le fait que sur ses terres reposent les ruines de l’antique cité grecque Éphèse, le fameux temple d’Artémis ainsi que la basilique Saint-Jean. Cette visite s’annonçait donc riche en découvertes.
Pour commencer notre journée et avant de démarrer notre matinée de travail, nous nous sommes promenés dans la ville pour trouver un marché et refaire le plein de fruits et légumes. Le marchant nous a même fait goûter une grenade fraiche, nous en avions déjà goûté en France, mais le goût ici était doux, sucré et sans trop d’acidité. C’était délicieux !
Après avoir fait le plein de notre frigo, nous lui avons demandé où nous pourrions petit déjeuner, il nous a conseillé un gite qui propose des petits-déjeuners, nous nous sommes régalés.
Après notre matinée de travail, nous avons gravi la colline Ayasluk pour aller en direction de la basilique Saint-Jean qui a longtemps été le plus grand sanctuaire chrétien. Il a été construit suite à l’arrivée de saint Jean à Selçuk accompagné de la Vierge Marie qui lui avait été confié par Jésus. C’est ici que saint Jean a écrit son évangile.
Les ruines présentes sur ce lieu sont impressionnantes par leur espace et nous ont donné une idée, bien que réduite, de la grandeur de ces lieux au plus fort de leur activité.
Une fois la visite de la basilique terminée, nous avons pu visiter la forteresse de Selçuk, construite initialement par les Byzantins au VIe siècle, puis reconstruites au cours de son histoire.
Cette forteresse est saisissante par sa taille et la vue imprenable qu’elle offre sur la ville ainsi que les alentours. Elle abrite les ruines d’une mosquée et d’une église.
Nous sommes ensuite redescendus dans la ville pour rejoindre la ville antique d’Éphèse en passant par de jolies ruelles typiques des villages proches de la mer Égée avec parfois des murs blancs, parfois colorés et toujours bien fleuris.
Sur la route d’Éphèse, nous avons fait un arrêt dans un restaurant pour un çay (thé en turque) ainsi qu’un jus de grenade, forts de notre expérience matinale avec ce nouveau fruit. Quelle fût notre surprise lorsque la note arriva, 3 euros le jus de grenade ! Cela peut ne pas paraître excessif pour un porte-monnaie français dans un lieu touristique, mais nous avions fait attention lors de notre voyage de ne pas trop dépenser, car on ne voyage pas de la même façon sur deux semaines pendant les vacances d’été que lors d’un voyage d’un an.
Bref, nous voulions comprendre pourquoi nous nous étions fait avoir et en allant regarder les prix sur le panneau devant le restaurant (il y en avait un, ce qui est assez rare pour le signaler), le prix était indiqué en euros et non en lires turques, comme tous les autres prix du menu. Nous avions donc pensé en le regardant rapidement à 30 lires (soit 1 euro)… Après un peu de négociation et d’explications avec le gérant, nous nous en sommes finalement sortis pour 5 euros tout compris, cela nous a semblé toujours excessif pour la Turquie, mais nous sommes repartis avec la ferme intention de ne plus se faire avoir de la sorte.
Avant d’arriver à Éphèse, nous sommes passés sur les lieux du temple d’Artémis, la quatrième des Sept Merveilles du Monde. Il n’en reste cependant de nos jours qu’une colonne et quelques fondations. Nous nous attendions à un peu plus, mais que pouvions-nous attendre d’autre d’un bâtiment de 2500 ans ?
Nous avons finalement atteint Éphèse après 4 km de marches depuis la forteresse, pour arriver au niveau d’un parking et de guichets d’achats de tickets digne de Disneyland Paris avec les ventes de souvenirs et de boissons. En approchant des caisses, nous avons constaté que le prix de l’entrée était d’une vingtaine d’euros par personne, similaire au prix que nous avions payé pour la visite de Pamukkale la veille.
Nous ne doutons pas du fait que la visite d’Éphèse est digne d’intérêt, cependant la fatigue de la journée, et le budget n’étant pas infini, nous avons préféré rentrer dans notre maison roulante et nous diriger vers notre prochaine destination où la mer nous attendait.