Le nom d’Aphrodisias est un hommage à Aphrodite, la déesse grecque de l’Amour, dont le sanctuaire de la ville abritait l’unique statue de culte : l’Aphrodite d’Aphrodisias.
Nichée à 600 mètres d’altitude sur un plateau, la cité antique d’Aphrodisias est un trésor archéologique parmi les plus somptueux de la Turquie. Un séisme a recouvert les ruines de coulées de boue, les protégeant ainsi de l’usure du temps et de la cupidité humaine. Bien que la plupart des trésors restent ensevelis sous terre, une partie est exposée.
La redécouverte de ce joyau antique n’a eu lieu qu’au XXe siècle. À partir de 1961, Kenan Erim, un archéologue turc formé aux États-Unis, a voué sa vie à la résurrection de cette cité. À l’époque de sa renaissance, un village s’étendait au-dessus des ruines englouties. Les premiers experts y ont trouvé des fragments de statues, des sarcophages servant d’enclos pour les chèvres ou encastrés dans les murs des maisons.
Les archéologues ont révélé des vestiges du néolithique et de l’âge de bronze, témoignant de l’ancienneté de cette cité. La majorité des ruines appartient à l’époque romaine et comprend des monuments prestigieux.
En descendant dans la ville, le temple d’Aphrodite, se dresse majestueusement. De ses 40 colonnes originales, seules 14 subsistent. Les archéologues n’ont dégagé récemment les fondations du temple datant du 1ᵉʳ siècle avant Jésus-Christ.
Le Stade, le plus grand de Turquie, s’étale ensuite, mesurant 60 mètres de large et 262 mètres de long. À l’époque, il pouvait accueillir jusqu’à 30 000 spectateurs.
Cependant, ce qui attire le plus de visiteurs à la cité antique d’Aphrodisias est probablement le Tétrapylon, souvent considéré comme le plus beau monument de toute la ville. Il s’agit d’une porte gigantesque construite en marbre blanc sous le règne d’Hadrien.
Nous avons aussi parcouru, dans le musée, une quantité impressionnante de statue qui venaient de cette ère, en plus au moins bon état.