Il y a quelques jours, nous avons réservé l’activité phare de la Cappadoce : un vol en montgolfière.
Pour gagner une précieuse heure de sommeil, nous avons eu la chance de garer notre maison roulante directement sur le site d’envol. Cela s’est avéré être un avantage considérable, surtout lorsque le réveil sonne à l’aube, précisément à 5 heures du matin.
Notre journée a commencé dans un restaurant dans lequel nous avons rejoint les autres participants pour un petit déjeuner typique, un délicieux gözleme aux pommes de terre, accompagné d’une tasse de thé turc fumant.
Rassasiés et prêts à vivre cette aventure exceptionnelle, nous nous sommes dirigés vers les ballons, dont le gonflage était en cours.
Une fois les montgolfières prêtes à s’élever, nous avons embarqué à bord du panier. Nous étions 13 enthousiastes à partager cette expérience mémorable.
L’opérateur a actionné les brûleurs, et notre montgolfière a doucement commencé à s’élever dans les cieux. En tant que passionnés d’adrénaline, nous nous attendions à une montée rapide et brusque, mais au contraire, la montée s’est révélée douce et empreinte de légèreté.
Les premières lueurs orangées du jour commençaient à embraser le paysage, puis, après quelques minutes de vol, nous avons été témoins du spectacle majestueux du soleil se levant derrière les montagnes. C’était un moment de pure poésie, suspendus à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol, émerveillés par la splendeur qui se déployait devant nos yeux.
La montgolfière a continué de prendre de l’altitude, et notre pilote nous informait régulièrement de notre élévation : « Nous sommes à 500 mètres d’altitude », puis « Nous sommes à 800 mètres d’altitude », et finalement, presque imperceptiblement, « Nous sommes à 1000 mètres d’altitude ». En dessous de nous, s’étendaient les vastes étendues désertiques de la Cappadoce.
Après cette expérience en apesanteur, nous avons entamé notre descente. Un 4×4 avec une remorque nous suivait et, lorsque nous avons touché terre, l’équipage s’est précipité pour stabiliser la nacelle et la charger sur la remorque, avec une efficacité remarquable, alors que nous étions encore dans le panier.
En quittant le panier, les organisateurs nous ont offert une petite collation, un soda fluorescent dont le goût sucré nous a laissé perplexes et nous n’avons pas fini nos verres.
Cela a marqué la fin de cette aventure céleste, et nous avons été reconduits au restaurant où nous avions laissé notre camping-car, la tête encore dans les étoiles, nous avons commencé notre journée de travail.