La capitale macédonienne se distingue par son caractère atypique parmi les capitales que nous avons visitées.
En 1963, un violent séisme ébranle la ville, causant d’importants dégâts. Les quatre décennies suivantes sont consacrées à la reconstruction de la ville et au rétablissement de son niveau d’avant le tremblement de terre. À la fin des années 2000, le centre-ville entame une transformation profonde avec le projet d’urbanisme « Skopje 2014 ». Adopté dans le but de redonner à la ville une allure historique et de la consacrer en tant que véritable capitale nationale, ce projet a conduit à la reconstruction de nombreux édifices disparus en 1963, à la rénovation de rues et places, à l’érection de nouveaux bâtiments administratifs, musées et hôtels, ainsi qu’à la construction de nouveaux ponts sur le Vardar. Toutefois, cette initiative urbanistique a été critiquée tant pour son coût élevé que pour son style architectural contesté. La minorité albanaise, insatisfaite de ne pas être représentée dans les nouveaux monuments, a lancé des projets indépendants, notamment la création d’une place au-dessus de la voie rapide séparant le bazar du reste du centre-ville.
L’urbanisme à Skopje est également marqué par une certaine anarchie, avec de nombreuses maisons ou immeubles construits sans déclaration officielle.
En explorant la ville, nous constatons rapidement, comme on nous l’avait prévenu, que les bâtiments semblent décalés par rapport à leur époque de construction. Nous découvrons d’abord le bâtiment du gouvernement, qui, avec ses colonnes blanches, évoque un temple grec.
Nous passons ensuite devant l’église Saint-Clément d’Ohrid.
Nous observons les lions qui ornent les différents ponts de la ville.
Sur la Place de Macédoine, diverses statues sont présentes.
La Porte de Macédoine, semblable à notre Arc de Triomphe, fait également partie des nouveaux édifices.
Nous poursuivons notre promenade vers le bazar, qui semble fortement influencé par la culture turque. En effet, les cafés et boutiques rappellent beaucoup ce que nous avons pu voir en Turquie.
Nous concluons notre visite par la forteresse de Skopje, offrant une vue à 360 degrés sur la ville en contrebas.
Malgré sa réputation de kitsch, nous avons beaucoup ri en explorant cette ville atypique. Notre expérience à Skopje a été agréable et mémorable.