Le monastère de Rila, érigé au Xᵉ siècle par le saint canonisé Jean de Rila, un ermite vénéré par l’Église orthodoxe, est niché dans les monts Rila en Bulgarie, au sein des gorges de la rivière Rylski.
Au fil du temps, les modestes logements des ascètes et les caveaux ont évolué en des lieux sacrés, constituant un complexe monastique majeur dans la vie sociale et spirituelle de la Bulgarie médiévale. Partiellement détruit au début du XIXe siècle, le complexe a été reconstruit entre 1834 et 1862, préservant les édifices épargnés par les incendies.
Ce monument emblématique de la Renaissance bulgare (XVIIIe et XIXe siècles) incarne la redécouverte de l’identité culturelle bulgare après des siècles d’occupation ottomane. Depuis 1983, le monastère de Rila figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous avons été impressionnés par l’ampleur du complexe et la splendeur de ses ornements, que ce soit dans les habitations ou au sein de l’église elle-même. Nous avons même eu l’opportunité d’acquérir à un prix dérisoire un pot de miel local, ce qui tombait à pic puisque notre réserve était alors presque épuisée.